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l a   c i e

parce que la parole et les arts du récit y sont coeur.
Dis Vague puise dans les mythes et les contes, digère les images,
métabolise les symboles, mâche tout cela en mots,
pour (tenter) d’entrer en résonance avec des petits bouts du monde.

D I S  ?

parce que, si nous sommes gouttes d’eau,

l’océan est ce qui nous lie et nous tisse,

la vague, c’est nos rêves/voltes collectives,

nos r’évolutions intimes, notre résistance poétique.

Dis Vague se mêle avec joie aux vivantEs, pour qu’ensemble on… divague ?

VAGUE...

parce qu’on met en mouvement nos (douces) folies

pour tracer ~ à contre-courant peut-être ? ~ un chemin autre.

Ça boite, ça rit, ça plonge, ça décale, ça floute les frontières.

Parfois même, ça ouvre les por(t)es de nos espaces intimes, ça troue nos profondeurs.

Quand c’est un peu réussi !

DIVAGUE !

Vulve_SansDegradé petit_edited.png
Vulve_SansDegradé petit_edited.png
en pleine divagation

m a t h i l d e

v a n   d e n   b o o m

RACINES ?

Suis-je trop fluide

pour faire une définition solide ?

« Je » est mutante mutine.

Ne vous fiez pas à mon air farouche,

il se peut que je sois à côté de la plaque.
(S’il en existe une.)
« Je » est tectonique.

Je suis née sur la côte ouest américaine, mais c’était un accident.

« Je » est un accident ?

J’ai grandi à Paris,

mais ça n’a pas beaucoup d’importance.
Plantule déracinée,
sans pot fixe,
j’aurais pu grandir ailleurs.

« Je » est un ailleurs...

Quand j’étais petite-grande :

je ne savais pas ce que je voulais faire. Mis à part rêver.

Ça existe, comme métier : rêveuse ?

 

J’ai toujours fantasmé d’être vieille.

En attendant, il faut tracer un chemin, jusque moi vieille.
 

Alors une fois grande-grande,

il a bien fallu choisir.

Tiraillée entre la raison et le reste,
ma tête va à l’université

(elle n’y tiendra pas longtemps,

et s’arrachera des bancs de l’école),

tandis que mon corps se dirige

tout naturellement vers la scène :
à l’école de Chaillot d’abord,

puis au conservatoire Paris VIII,

avec Élisabeth Tamaris, Marc Ernotte, Nadia Vadori-Gauthier.

RHIZOME

Est-il besoin de tout raconter ?

Ce serait un peu long !


Gardons l’essentiel, ce qui m’a tissée.
« Je » est un tissage.

 

Dans la folle jeunesse,

je rencontre Caroline Lion,

et virevolte dans ses performances expérimentales du TUUT/THÉÂTRE.

 

Puis, je tombe en amour

d’une Grèce stratifiée, où la crise

flambe (sur) les rêves des hommes,
où des pierres vibrantes de mémoires côtoient les poubelles du monde,
et que sur tout cela, parfois,

une fleur pousse au soleil.

 

Pendant 3 ans,

je rencontre la ville et les vivants,

j’effleure l’improvisation vocale

avec Savina Yannatou,

Et surtout,

je découvre les arts du récit.

À Athènes, le conte m’ouvre les bras.



De retour au pays d’enfance,

 

Je me lie aux Djinns, troupe hybride de MmoOô ~ marionnette, masque, ombre, objet, et (tellement) ôtres…


En 2022, j'intègre

le LABO de la Maison du Conte,

sous la direction de Rachid Bouali, Annabelle Sergent et Marien Tillet.
Coeur~paillettes.

logotype : Emy Sauvaget    //    photos : Caroline Lion    //    Dis Vague Compagnie - 41000 Blois

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